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  • : " Hé, Toi le Noir ! Hé, Toi le Rouge ! "
  • : Blog d'information non dogmatique, totalement subjectif, en maturation permanente et de tendances orientées.
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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 23:46

maj

 

 

 

Une grève de chômeurs en mai 2010 à Paris et Montreuil ça donne quelque-chose comme ça.

 

Avec les copains grévistes on a fait ce film de 27 minutes .

 

Occupation, rapport de force, musique vive, spontanéité politique, insoumission.

 

Et ici le tract chanté

 

et des mots

 

et encore des mots!

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 18:51

Petit film (4min) sur le violent attaque par des gros bras au squat la MQP à Montreuil :

Dimanche 24 juillet 2011, deux agents immobiliers d’I@D France, Hafid Hafed et Medhi Ibanez, à la tête d’une équipe d’une quinzaine d’hommes essaient de déloger les habitants du 74 rue des Caillots à Montreuil, en Seine-Saint-Denis .

Voici le lien  d'un film de 4min  :   LES ROIS DU PÉTROLE :

 

 http://regardeavue.com/les-rois-du-petrole-3/


ou

 

http://rutube.ru/tracks/4673127.html?v=fbe59a4358c75560536fde799ac8fbcb

 

 

 

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 21:56

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  Inculture(s) 1:

 " L'Education Populaire, monsieur, ils n'en ont pas voulu ! "

                          ... ou une autre histoire de la culture ...

 

 

        C’est ce qui m’est arrivé. Et c’est l’histoire que je vais vous raconter.
Quand je dis: «J’ai arrêté de croire à la culture», entendons-nous bien, c’est idiot comme phrase!
Non, j’ai arrêté de croire, pour être très précis, en cette chose qu’on appelle chez nous «la démocratisation culturelle...
C’est l’idée qu’en balançant du fumier culturel sur la tête des pauvres, ça va les faire pousser et qu’ils vont rattraper les riches !
Qu’on va les «cultiver» en somme. Voilà, c’est à ça que j’ai arrêté de croire.
Je faisais ça dans les banlieues, c’est là qu’ils sont souvent, les pauvres. ..Et donc, je leur balançais des charrettes d’engrais culturel, essentiellement sous forme d’art contemporain et de «création». Il y a beaucoup de fumier dans l’art contemporain.
De la danse contemporaine, du théâtre contemporain, de la musique contemporaine... pour les faire pousser.
On parle aussi de réduction des inégalités culturelles ou «d’ascension sociale» par la culture.
Mais j’ai compris bêtement un jour que les riches avaient les moyens de se cultiver toujours plus vite...

C’est là que j’ai arrêté de croire.

Un philosophe aujourd.hui oublié, Herbert Marcuse, nous mettait en garde : nous ne pourrions bientôt plus critiquer efficacement le capitalisme, parce que nous n'aurions bientôt plus de mots pour le désigner négativement.

30 ans plus tard, le capitalisme s'appelle développement, la domination s'appelle partenariat, l'exploitation s'appelle gestion des ressources humaines et l'aliénation s'appelle projet.
Des mots qui ne permettent plus de penser la réalité mais simplement de nous y adapter en l'approuvant à l'infini.
Des «concepts opérationnels» qui nous font désirer le nouvel esprit du capitalisme même quand nous pensons naïvement le combattre...
Georges Orwell ne s'était pas trompé de date; nous avons failli avoir en 1984 un «ministère de l'intelligence ».
Assignés à la positivité, désormais, comme leprévoyait Guy Debord : « Tout ce qui est bon apparaît, tout ce qui apparaît est bon. »


Inculture(s)1 à Avignon

et
Inculture(s) 2:

Inculture(s) II - Une autre histoire de l'éducation

image
2009 - Franck Le Page

148 minutes

« Et si on empêchait les riches de s'instruire plus vite que les pauvres ? » ou
« comment j'ai raté mon ascension sociale »

Quels sont les fondamentaux de l'Éducation Nationale ? À quoi sert-elle ? Y a t-il eu des alternatives ? Quelles perspectives pour l'Éducation Nationale ?
« En 1792, la Convention auditionne le rapport du marquis de Condorcet sur l’instruction publique. Qui se souvient des autres projets d’éducation, dont celui de Mirabeau, de Talleyrand, et celui de Lepelletier de St Fargeau. A la différence de ce dernier qui organisait vraiment les conditions d’une égalité des apprentissages et des savoirs, le plan de Condorcet comporte un fort risque d’élitisme et une différenciation des citoyens par le savoir, difficulté habilement contournée par le recours ambigu au concept de “méritocratie”. Deux siècles et 182 ministres plus tard, on pose toujours la question : “Comment concilier égalité des savoirs et méritocratie ?” On ne le peut pas ! La méritocratie et l’égalité sont inconciliables ! Ce sont deux principes opposés et il faut nécessairement choisir, le comble de la perversité étant de choisir la méritocratie en faisant semblant de désirer l’égalité. »


Après inculture 1 qui décortiquait le mensonge qu'est ce concept gouvernemental de « Culture », Franck Le Page met en perspective le système d'éducation en France. Partant des projets d'éducation émis suite à la révolution de 1792, il nous montre combien l'Éducation Nationale comporte en elle les conditions de la reproduction des inégalités sociales et combien il est plus que nécessaire de mettre son nez dans les évolutions à venir.
Ce petit conte politique est matière à réflexions couplées à de bons moments de rigolade !

Quels sont les fondamentaux de l'Éducation Nationale ? À quoi sert-elle ? Y a t-il eu des alternatives ? Quelles perspectives pour l'Éducation Nationale ?
Après « Inculture(s) 1 » qui décortiquait le mensonge qu'est ce concept gouvernemental de « Culture », Franck Le Page met en perspective le système d'éducation en France. Partant des projets d'éducation émis suite à la révolution de 1792, il nous montre combien l'Éducation Nationale comporte en elle les conditions de la reproduction des inégalités sociales et combien il est plus que nécessaire de mettre son nez dans les évolutions à venir.
Ce petit conte politique est matière à réflexions couplées à de bons moments de rigolade !

à télécharger  ---> http://www.scoplepave.org/conf_incul_2.php
ou là en streaming :


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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 22:02

Les premières Milices Citoyennes à Strasbourg.

le lundi 27 décembre 2010

 

Les méfaits de la loi LOPPSI2 commencent à se faire sentir insidieusement…

 

Tout d'abord, un témoignage direct de scènes très inquiétantes dans la rue d'une de ces Milices à l'œuvre ; confirmé ensuite par un camarade qui se réfère au journal local qui fait une grande publicité de ce qui s'appelle officiellement «Service Volontaire Citoyen».

 

En effet, pour avoir été témoin, à la rue de la 1ere Armée, ce midi, au niveau de la station tram, de scènes étranges, et d'abord sans aucunement porter des conclusions définitives, tout porte à croire que voilà les premiers pas du nouveau SVC généralisé et officialisé :

 

De la fenêtre d'un immeuble donnant sur la rue, je vois cinq personnes, en civil, apparemment une femme et quatre hommes, sans aucun signe distinctif. Ils sont autour de deux SDF, et rigolent avec eux, leur parlent. Mon attention ne se serait pas attardée davantage si un car de la police nationale, en patrouille, comme il y en a tant dans ce secteur, ne s'était pas arrêté à leur niveau.

 

Première chose étrange : les cinq individus vont gaiement vers le car de police, font des signes de la main. Un flic en uniforme sort, la femme lui fait la bise, les autres ont l'air très excité, presque gamins, à tous parler en même temps. Finalement, le car s'en va assez rapidement continuer sa ronde. Comme de vieux amis de longue date, les cinq individus leur font des signes d'au-revoir, de manière très démonstrative. Puis ils saluent les SDF qui ont l'air de ne pas comprendre. Je remarque d'ailleurs que d'autres passants, dans la rue à ce moment-là, ont également l'air surpris.

 

C'est alors que se produit le plus étrange : les cinq individus remontent la rue et au premier croisement, alors qu'une voiture se gare sur un trottoir, ils se précipitent et d'après les signes de main, lui font apparemment comprendre qu'il n'a pas le droit de se garer là. Comme le type en voiture a l'air de s'en foutre, tout à coup, ils lui disent quelque chose et le type en voiture donne ses papiers d'identité, son permis de conduire, et sa carte grise. Pendant 5 à 10 minutes (ce qui est très long), ils contrôlent ses papiers.

 

Première question : À supposer que ce soit des flics, des civils peuvent-ils contrôler des papiers selon leur bon gré ?

 

Deuxième question : Si ce sont des flics, et en civil, ce ne peut être ni des BACeux ni autre, donc qui sont-ils ?

 

Première conclusion : En considération de cela, et de plus sans aucun signe distinctif, ce ne sont sûrement tout bonnement PAS des flics. Pas officiels en tout cas.

 

Par ailleurs, ils ne font pas sérieux, ils sont à quatre en cercle à décrypter le permis de conduire, puis deux regardent l'intérieur de la voiture par la fenêtre, un autre vérifie les pneus, un autre va jeter un coup d'œil rapide au niveau du coffre. Et là, de plus en plus étrange, un des individus parle à un petit micro au niveau de son col. Les SDF plus loin, sur la même rue, ont l'air de débattre vivement de ce groupe et les montrent du doigt en causant vivement.

 

Après de longues minutes, et un nouveau speech au micro, ils rendent les papiers au conducteur qui s'en va fissa.

Là, nouvelle scène étrange, ils rigolent en cercle, ont l'air de beaucoup s'amuser.

 

Il est dommage que je n'ai pas d'appareil photo car j'en aura bien pris de ces scènes très curieuses. Puis ils remontent la rue et tournent en se dirigeant vers le centre-ville.

 

Car me revient aussitôt une des nouvelles mesures promises par la loi LOPPSI2, à savoir le «Service Volontaire Citoyen», sorte de Milices Citoyennes-Républicaines à la nature et au rôle flous. Voici d'ailleurs ce qu'on en sait :

 

RÉSERVE CIVILE DE LA POLICE ET SERVICE VOLONTAIRE CITOYEN

 

La réserve civile est constituée de retraités de la police nationale et de volontaires. Les retraités peuvent accomplir des missions de soutien aux forces de sécurité et des missions de solidarité et les volontaires des «missions élémentaires d'exécution» ou des «missions de spécialiste correspondant à leur qualification professionnelle». Le service volontaire citoyen concerne des missions «de solidarité, de médiation sociale et d'éducation à la loi».

 

Or, il semble que le journal local DNA (Dernières Nouvelles d'Alsace), de bonne droite par ailleurs, fait depuis longtemps la publicité pour ce genre de dispositif. En effet, cet article datant de février 2007. Voici notamment les critères de recrutement :

 

 devenirVolontaireCitoyen

 

 

D'après des camarades, de nouveaux articles du même genre ont été publiés récemment, que ce soit aux DNA ou au journal 20 Minutes local.

 

À ce titre, voici un extrait d'article datant du 7 novembre 2010, trouvé dans les journaux L'Alsace et DNA :

 

dna  

 

Voici qui est explicite, si l'on n'avait pas encore compris : ce sont bien là un dispositif de Milice, de délation, de surveillance, sorte de gangs policiers, dont on ne sait ni les droits officiels, leurs équipements (apparemment, déjà un micro), voire leurs armements (moins probable, mais qui sait), leur autorité officielle (sont-ils des «représentants d'État» officiels et, en tant que tels, disposent des mêmes pouvoirs d'intimidation et de répression que toute police déjà existante).

 

Ces Milices d'État ne sont sûrement que les prémisses de prochaines milices davantage nationalistes, car qu'est-ce qui interdit à l'État de créer des milices qui soutiennent des rafles de sans-papiers, par exemple, de squats, etc.

 

En outre, il semble que la loi LOPPSI2 ne fait que GÉNÉRALISER et OFFICIALISER sur tout le territoire ce dispositif, déjà existant dans plusieurs secteurs, comme l'atteste ce blog de recrutement de la police :

 

En situation de mouvement social, de manifestations syndicales ou sauvages, d'émeutes en banlieues, d'occupations et de blocages, quelles seront les conséquences de l'élargissement et du durcissement de ce nouveau dispositif d'État ?

 

La guerre sociale ne fait que se durcir…

 

Que la peur change de camp.

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 20:17

 

 

Que 1000 indymédia Paris naissent !


Soyons tous des copwatchers !

 

Nous avons appris dans l’après midi du 23 décembre 2010 la plainte du ministre de l’intérieur Brice Hortefeux contre la diffusion des policiers en civil en photo. Comme cadeau de noël, quoi de plus beau. Brice Hortefeux est -il encore ministre de l’intérieur ou soutient-il les actes violents et mensongers de certains policiers. En tout cas, il aura fallut qu’Alliance fasse un vœu pour qu’Hortefeux l’exauce. Un piège a été tendu et c’est tout le ministère de l’intérieure et alliance qui sautent pieds joints dedans. Après avoir fait autant de pub sur le copwatching, mode d’action maintenant criminalisé et consideré comme anti flics, c’est un effet de prolifération qui risque d’entrainer d’autres publications dans d’autres villes. De plus, le fait de porter plainte pour du vent sur un acte que nous avons le droit de faire est assez extraordinaire et mènera à une nouvelle défaite judiciaire pour les plaignants.

 

Pour rappel :

 

Voici la saisine numéro 2005-29 concernant les photographies :

 

Avis de recommandations de la commission nationale de déontologie a la suite de la saisine le 23 mars 2005 par Mme Marie Christine Blandin, Sénatrice du Nord.

 

Recommandations :

 

Il parait opportun qu’il soit rappelé aux force d’intervention notamment aux Crs qu’elles doivent considérer comme normale l’attention que des citoyens peuvent porter à leur mode d’action , le fait pour les policier ou les crs d’êtres photographiés ou filmés durant leur intervention, ne peut constituer aucune gêne pour des policiers soucieux du respect des règles déontologiques.

 

Les journalistes et particuliers ont le droit de photographier et de diffuser des photos des forces de l’ordre si elles ne portent pas atteinte à la liberté de la personne ou au secret de l’instruction. Ces mêmes forces de l’ordre ne peuvent pas s’opposer à l’enregistrement de leur image ni confisquer les appareils ayant servi à cet enregistrement.

 

Les seules exceptions sont les forces de l’ordre affectées dans des services d’intervention (Raid, GIGN, GIPN, BRI, sécurité du Président…), à la lutte anti-terrorisme ou au contre-espionnage, en vertu de l’arrêté du 27 juin 2008.

 

Depuis 4 ans, à Lille des photos de policiers en civil sont diffusées de manière régulière. Depuis 4 ans, jamais une plainte n’a été recensée et depuis 4 ans, jamais un flic n’a été agressé. Visiblement, Paris est une enclave ou les fascistes peuvent tenir un colloque international sur l’islamisation mais ou la prise de policiers en photo dans l’exercixe de leur fonction est criminalisée.

 

Que 1000 indymédia paris naissent !

 

 

A lire sur Indymédia Paris :

Copwatch : A l’attention de nos contributrices et contributeurs
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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 16:39

 

 

Source : http://www.youtube.com/watch?v=-IU7PIk6kV4 

 

Les actions menées dans le cadre du camp No Border de Bruxelles se sont toutes heurtées à l’heure qu’il est à des effectifs policiers nombreux et agressifs. Rien de surprenant au pays qui refusa l’asile à Semira Adamu dont la manifestation de dimanche devant le centre fermé du 127 bis commémorait l’assassinat. La police belge n’a pas la réputation d’être outrancièrement humaniste quoi que clame la propagande de l’actuelle présidence de l’Union. Elle le prouve encore une fois. L'humiliation du citoyen qui la paye ne lui fait pas peur. Mais si chacun sait que le petit pays « aux valeurs progressistes » est peu à peu livré à des tribuns d’extrême droite qui camouflent en menace de scission la même réforme ultra-libérale que partout ailleurs, on avait négligé de souligner la veulerie particulière qu’occupe le monde syndical dans ce brillant tableau.


 

Ne soyons pas trop sévères avec nos apparatchiks. Ils sont parfois un peu dépassés par la xénophobie téléguidée de leurs affiliés et l’alcool des grandes marches défrayées fait parfois dire des bêtises. D’ailleurs, la grande manifestation contre les politiques d’austérité en marge du sommet ECOFIN de ce mercredi avait commencé dans un louable effort de convergence. La direction du gros syndicat belge avait accordé à un groupe anticapitaliste du nom de Precarious United de pouvoir défiler avec les autres. Elle a même confirmé cet accord au départ du cortège lorsque les anticapitalistes non encartés étaient d’emblée bloqués par la police. Mais on murmure que cet accord n’avait pas résisté quelques heures avant, lors de la réunion de préparation avec les autres syndicats européens. Pauvre Belgique, seule à vouloir l’humanisme ! On se demande s’il n’était pas un peu contradictoire de maintenir cet accord tout en laissant courir dans les cordons de sécurité entourant le cortège la consigne de ne laisser s’approcher aucune brigade de clowns de la très sérieuse procession. Et si cette consigne est tout à fait étrangère à l’arrestation préventive de 30 clowns à leur sortie du camp No Border.


 

Que de questions que n’ont su résoudre devant nos caméras ces chevaliers de la solidarité, très occupés à disperser le bétail autour de cinquante personnes agressées et arrêtées par la police sans aucune raison apparente. La raison administrative qui leur a été donnée lors de leur libération le soir même, avec quelques bleus en souvenir, est bien entendu « le trouble à l’ordre public ». On en arriverait presque à le détester cet ordre, à force de nous le voir resservi à chaque mouvement suspect. Mais il comprend donc la liberté pour les syndicats de contester entre soi. Le dernier spectateur du JT de 20h nous dira : et les cagoules noires ? Les vitres cassées ? Les débordements ? et l’on répondra que, tout No Border que fut en partie le bloc Precarious United agressé ici, le noir y faisait bon ménage avec le rose des joueurs de samba qui, en première ligne se sont bêtement exposés à recevoir les premiers coups de matraque. Que de vitre cassée, pas une, pas même par la police déguisée, qui n’a même pas pris la peine cette fois-ci de justifier a posteriori la répression. Quant au débordement, oui, on voit bien que tout déborde de plus en plus dans cette société de vieillards stupides, à commencer par le fait d’être un peu trop jeune, un peu trop vivant, dans une société prise en otage par la finance et le profit, où plus rien n’a le droit de respirer. Ce n’est pas les quelques affiliés du syndicat français Sud arrêtés dans la mêlée qui diront le contraire, ni les quelques métallos de la CGT qui n’avaient peut-être pas totalement oublié Emile Pouget en passant par là. Ceux-là au moins n’usurpaient pas les beaux slogans de solidarité que se sont contenté de porter les autres. Ils étaient une dizaine. Sur 100 000 ?

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29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 22:24

Télecharger  PDF : IcI

 

affiche

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29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 15:16

Camp No Border 2010 à Bruxelles, du 27 septembre au 3 octobre

titre original : (NO BORDER CAMP 2010 in Brussels: from 27th of September till 3th of October.)

Les Rroms aiment cette Vidéo !

 

 

 

 

Q : "Mais où est donc " LA Gauche ...? "

R : " Ben, dans ton cul, Lulu ! "

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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 16:26

Le Quotidien des Sans-Papiers lance un appel pour la constitution de collectifs Contre la xénophobie d’État partout en France.

 

Watch live streaming video from teleliberte at livestream.com

première réunion : dimanche 16 août à 15 heures

Publié le 13 août 2010


Le Quotidien des Sans-Papiers lance un appel pour la constitution de collectifs Contre la xénophobie d’État partout en France en vue de la manifestation du 4 septembre – et au-delà

Réunions tous les dimanches après-midi (de 15h à 18h), dans toutes les villes et villages où l’initiative en sera prise.

La campagne anti-Rroms, élargie à l’ensemble des « gens du voyage », a dépassé le seuil de l’admissible. On parle maintenant d’instituer la possibilité de « dénaturaliser » des personnes d’origine étrangère. Même pour un simple renouvellement de documents d’identité, les personnes nées à l’étranger ou de parents nés à l’étranger se voient opposer le mauvais vouloir de l’administration. Quant aux étrangers qui attendent leur régularisation souvent depuis de très nombreuses années, « ils doivent être reconduits à la frontière », martèle le Président de la République. Cette politique constitue un programme cohérent de xénophobie d’État.

Afin de réfléchir à cette situation inacceptable, et envisager les modalités d’expressions collectives ou l’organisation de solidarités actives, appelons à des réunions Contre la xénophobie d’État, partout en France – et même à l’étranger, pour manifester devant les ambassades.

À Paris, une réunion se tiendra à la librairie Lady Long Solo, 38, rue Keller, 75011 Paris, métro Voltaire ou Bastille.

Le principe pourrait être arrêté de réunions hebdomadaires, tous les dimanches après-midi, dans toutes les villes ou villages où des groupes de gens souhaiteraient s’assembler pour s’informer, réfléchir, débattre. S’informer sur l’actualité de l’action raciste entreprise par l’État. Réfléchir sur ce qu’il y a à faire dans une telle situation, quand on voit le pays où l’on vit s’instituer en nation xénophobe et mettre en pratique son discours de violence. Mais aussi débattre des problèmes que pose cette xénophobie d’État et de la xénophobie populaire à laquelle elle prétend s’adresser ou qu’elle tente de susciter.

Il s’agit de se réunir pour échanger des informations, faire un tract, préparer une manifestation, ou entreprendre quelqu’action que ce soit, en défense des Rroms, des sans-papiers, des demandeurs d’asile, ou de quiconque se trouve confronté à l’horrible entreprise raciste de l’État.

Un appel a été lancé par cinquante organisations (voir : http://nonalapolitiquedupilori.org) pour une manifestation, le 4 septembre 2010, destinée à se tenir dans le plus de villes possibles. À Paris, la manifestation devrait partir à 14 heures de la place de la République. Mais il reste à organiser d’autres manifestations dans d’autres villes. Tout collectif Contre la xénophobie d’État, se réunissant dans quelque ville ou village que ce soit, pourrait prendre l’initiative d’organiser ou de participer à des manifestations locales. Il y a trois dimanches, d’ici le 4 septembre, pour préparer cette journée de manifestation. Les collectifs contre la xénophobie pourraient travailler, en trois semaines, à inviter le plus largement possible, les amis, les collègues, les voisins à se joindre aux réunions contre la xénophobie d’État et à se mobiliser le 4 septembre. Mais au-delà du 4 septembre, c’est une campagne permanente qu’il faut soutenir, tant que durera cette guerre déclarée aux étrangers.

Pour élargir l’audience de ces réunions le collectif Contre la xénophobie d’État prévoit que celles-ci puissent être retransmises en direct par internet. Ceci afin de permettre à ceux qui n’ont pu se déplacer d’y assister et même d’intervenir (par écrit) dans les débats. (Un mode d’emploi pour la diffusion est en cours de préparation.) Nous diffuserons en tout cas la réunion qui doit se tenir ce dimanche à 15 heures dans le onzième arrondissement de Paris, à la librairie Lady Long Solo, 38, rue Keller. On tâchera à cette occasion d’expliciter les buts et l’état d’esprit d’un tel mouvement. Cette réunion sera diffusée sur le site du Quotidien des Sans-Papiers.

  CONTRE LA XÉNOPHOBIE D’ÉTAT

Cet été 2010 aura été l’occasion d’un déferlement sans précédent de discours racistes de la part de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement.

La campagne anti-Rroms, élargie à l’ensemble des « gens du voyage », a dépassé le seuil de l’admissible dans une démocratie.

Les discours populistes ont été aussitôt relayés par la police sur l’ensemble du territoire : la chasse aux gitans est ouverte.

Simultanément, le même gouvernement engageait au nom de la sécurité une deuxième campagne raciste, annonçant la remise en cause de la nationalité française pour des personnes « naturalisées » ou pour des personnes nées en France de parents d’origine étrangère.

On ne saurait être français et délinquant, affirment tranquillement des ministres – alors même qu’il est question de délinquance gouvernementale, et qu’on attend la démission de ministres, car on ne saurait être délinquant et ministre, ou président de la République.

Délinquant ou pas, on demande aujourd’hui aux français nés à l’étranger, ou de parents nés à l’étranger, de faire la « preuve » de leur nationalité pour un simple renouvellement de document d’identité. Les administration d’état civil sont chargées de pourchasser y compris les nationaux, dès lors qu’il y a suspicion de l’éventualité d’une origine étrangère.

Quant aux sans-papiers qui attendent leur régularisation depuis cinq, dix, quinze, vingt ans et même plus, le président répond : « La règle générale est claire : les clandestins doivent être reconduits dans leur pays. »

Avec la même énergie est annoncé, « d’ici fin septembre », le « démantèlement de l’ensemble des camps qui font l’objet d’une décision de justice ». « Là où cette décision de justice n’a pas encore été prise, nous engagerons des démarches pour qu’elle intervienne le plus rapidement possible. » Et, préjugeant par avance de ces procédures, il ose annoncer : « Dans les trois mois, la moitié de ces implantations sauvages auront disparu du territoire français. »

Quant aux véritables Roms, de Roumanie, des milliers chaque année sont incités à repartir « volontairement » avec une modeste aide de l’État. Ils reviennent parfois, en toute légalité, mais pour Sarkozy cela s’appellerait « un abus du droit à la libre circulation » – alors qu’il n’y a là qu’un effet de l’abus des procédures d’expulsion, à seule fin de « faire du chiffre ».

L’ensemble de cette politique constitue un programme cohérent de xénophobie d’État.

Afin de réfléchir à cette situation inacceptable, et envisager les modalités d’expressions collectives ou l’organisation de solidarités actives :

Réunion Contre la xénophobie d’État

dimanche 15 août de 15 heures à 18 heures et les dimanches suivants.

à la librairie Lady Long Solo

38, rue Keller, 75011 Paris

métro Voltaire ou Bastille

 

 

http://parisseveille.info/organiser-partout-des-collectifs,2230.html

 

http://sanspapiers.info/

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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 16:06

 

 

Les Rroms sont un peuple d'origine indienne, dont les ancêtres ont été déportés de la moyenne vallée du Gange, en Inde du Nord, au début du 11e siècle. Dispersés aujourd'hui dans le monde entier, la plupart des Rroms se trouve en Europe (12 millions environ).

Les Rroms au sens large se subdivisent principalement en Rroms dits "orientaux" (85% du total), en Sinté (souvent appelés Manouches en France ~ 4%) et en Kalés (ou Gitans ~10%), sans compter divers groupes plus petit en nombre mais tout aussi Rroms que les autres Rroms. Au niveau européen, ils sont aujourd'hui sédentaires à 96%.

Peuple sans territoire compact,
les Rroms n'ont jamais eu de revendications territoriales, mais sont liés par une conscience identitaire, une origine, une culture et une langue communes. En France, ils sont environ un demi-million.

Envie de savoir plus? Cliquez ici pour télécharger un historique plus complet

 

 

http://rroms.blogspot.com/

 

Villages d'insertion pour les Rroms - Les camps de la honte !

knowledge-against-prison.gif75% du budget des villages d'insertion est consacré au gardiennage et à la surveillance alors que les statistiques en 2009 démontrent que la part dévolue au gardiennage des administrations pénitientiaires en France n'a été que de 35,9%, soit plus de deux fois inférieure !

Depuis 2006, des « villages d’insertion pour les Rroms » sont mis en place dans des villes de la Seine-Saint-Denis. Y sont placées des familles sélectionnées après une enquête sociale menée par Pact Arim, une association mandatée par la préfecture. Les bénéficiaires, Rroms roumains et bulgares, n’obtiennent aucun titre de travail de la préfecture et ne peuvent donc travailler légalement. Pour ce faire, ils doivent suivre, comme tous leurs concitoyens, la procédure mise en place à la veille de l’entrée de la Bulgarie et de la Roumanie dans l’Union européenne, qui dans les faits rend l’obtention d’un titre de travail quasiment impossible.

Ces derniers jours une information a fait surface depuis le fond opaque où sont développés ces projets pilotés conjointement par la préfecture, des municipalités de gauche, des entreprises et la solidarité bienveillante d’associations dites « humanitaires » qui bouchent les trous  ou forment des judas : 75% du budget de ces villages est consacré au gardiennage et à la surveillance. En effet, des vigiles de sociétés privées sont chargés de garder ces lieux fermés, dont l’accès est interdit à toute personne extérieure, sauf autorisation spéciale délivrée par le gestionnaire.
Ces éléments révèlent que la finalité réelle de ces projets est le contrôle et la surveillance d’une partie des Rroms migrants originaires de Roumanie et de Bulgarie, quand la partie restante, la majorité, est condamnée  à courber l’échine sous la matraque et s’en aller. D’une part les lois  privent des hommes et des femmes, entre autres, de leur droit élémentaire au travail, d’autre part ces projets font croire que la seule manière d’insérer les « hors-la-loi » qu’elle a fabriqués est  de les coincer « dans des villages d’insertion pour Roms ». L’accompagnement social vers l’emploi de personnes qui n’ont pas le droit de travailler relève du camouflage de cette politique d’enfermement et de contrôle menée par les autorités. Cette politique exclut simplement les Rroms qu’elle prétend insérer du champ d’application de la déclaration des droits de l’homme, donc de l’humanité. Que fait la société civile ?
Le collectif Romeurope, rassemblant des associations dites de soutien aux Rroms et financé par la Fondation Abbé Pierre, ne s’est jamais exprimé au sujet de ces projets. Une vingtaine d’associations, pour la plupart membres de ce collectif, dénonçaient fin 2009 l’expulsion de 2200 Rroms de leurs lieux de vie dans la région parisienne. Cependant, aucune mention n’est faite dans le communiqué des « villages d’insertion », par ailleurs présentés comme des alternatives à ces expulsions répétées.
Un article de l’Humanité cite M. Malik Salemkour, vice-président de la Ligue des Droits de l’Homme : « Si encore ces expulsions avaient pour but de mettre ces personnes dans un dispositif pour les prendre en charge… Mais ce n’est pas ça ». Quelques jours plus tard, le 29 décembre, dans un autre article intitulé « Villages d’insertion, un début de solution ? », M. Salemkour s’exprime en ces termes : « Ils sont clairement discutables, autant l’accompagnement social d’insertion par le travail et le logement est une bonne chose, autant il y a lieu de s’interroger sur sa logique ethnique puisque, dans ces villages, il n’y a que des Roms. ». Peut-on rester dans la langue de bois pendant qu’on considère des humains comme de la matière première ? Car « s’interroger » est une chose, répondre à ses questionnements c’en est une autre. Qualifier quelque chose de « discutable » c’est une chose, la discuter réellement c’en est une autre. Pourquoi M. Salemkour, la LDH, Romeurope etc. ne discutent pas ce sujet et ne répondent pas aux questions qu’ils se posent? Qu’est-ce qui les retient ?
La voix des Rroms a demandé par courrier adressé le 29 décembre 2009 à toutes les associations signataires du communiqué susmentionné de prendre une position claire et publique sur les « villages d’insertion », comme La voix des Rroms l’a fait depuis 2007. Sans réponse au 4 janvier, elle a renvoyé un rappel, mais le silence se poursuit.
Dans ces conditions, La voix des Rroms demande à toutes les structures se disant soutenir « les Rroms migrants » : Soit de dire publiquement, clairement et rapidement leur position vis-à-vis des « villages d’insertion », soit de se taire une bonne fois pour toutes et de ne plus « s’indigner » des conséquences d’un traitement qu’elles refusent de dénoncer.

Source  http://rroms.blogspot.com/2010/01/parlez-maintenant-ou-ta...

 

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Loi «pour la protection du sang et de l'honneur allemands » du 15 septembre 1935


Certain que la pureté du sang allemand est la condition nécessaire pour assurer la vie du peuple allemand et animé par la volonté inflexible d'assurer l'avenir de la nation allemande, le Reichstag a décidé unanimement la loi promulguée ici :

 

§1.1. Les mariages entre Juifs et citoyens allemands ou de sang voisin sont interdits. Les mariages consentis malgré cette interdiction n'ont pas de valeur, même s'ils ont été conclus à l'étranger pour ne pas tomber sous le coup de la présente loi.

 

§1.2 L'action en annulation ne peut être formulée que par le procureur.

 

§2. Les relations extra-conjugales entre Juifs et citoyens allemands ou de sang voisin sont interdites.

 

§3. Les Juifs n'ont pas le droit d'employer dans leur ménages des ressortissantes allemandes ou de sang apparenté de moins de 45 ans.

 

§4.1. Il est interdit aux Juifs de hisser et d'arborer les couleurs nationales du Reich.

 

§4.2. Il leur est par contre autorisé d'arborer les couleurs juives. L'exercice de ce droit est protégé par l'État.

 

§5.1. Quiconque contrevient au paragraphe 1 sera puni par une peine de bagne.

 

§5.2. L'homme qui contrevient au paragraphe 2 sera puni par la prison ou le bagne.

 

§5.3. Quiconque contrevient aux dispositions des paragraphes 3 et 4 sera puni d'une peine de prison pouvant aller jusqu'à un an et une amende ou puni d'une de ces peines.

 

§6. Le Ministre de l'Intérieur du Reich décrète les prescriptions administratives et légales nécessaires pour la mise en place et le complément de la loi en accord avec le représentant du Führer et avec le Ministre de la Justice du Reich.

 

§7. La loi entre en application le jour de sa promulgation, le paragraphe 3 n'entrera cependant en application que le 1er janvier 1936.

 

Nuremberg, le 15 septembre 1935

 

Fait lors du Reichsparteitag der Freiheit.

 

HORTEFEUX LE 15 Septembre 2010  ?

 

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