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  • : " Hé, Toi le Noir ! Hé, Toi le Rouge ! "
  • : Blog d'information non dogmatique, totalement subjectif, en maturation permanente et de tendances orientées.
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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 18:51

Petit film (4min) sur le violent attaque par des gros bras au squat la MQP à Montreuil :

Dimanche 24 juillet 2011, deux agents immobiliers d’I@D France, Hafid Hafed et Medhi Ibanez, à la tête d’une équipe d’une quinzaine d’hommes essaient de déloger les habitants du 74 rue des Caillots à Montreuil, en Seine-Saint-Denis .

Voici le lien  d'un film de 4min  :   LES ROIS DU PÉTROLE :

 

 http://regardeavue.com/les-rois-du-petrole-3/


ou

 

http://rutube.ru/tracks/4673127.html?v=fbe59a4358c75560536fde799ac8fbcb

 

 

 

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 20:17

 

 

Que 1000 indymédia Paris naissent !


Soyons tous des copwatchers !

 

Nous avons appris dans l’après midi du 23 décembre 2010 la plainte du ministre de l’intérieur Brice Hortefeux contre la diffusion des policiers en civil en photo. Comme cadeau de noël, quoi de plus beau. Brice Hortefeux est -il encore ministre de l’intérieur ou soutient-il les actes violents et mensongers de certains policiers. En tout cas, il aura fallut qu’Alliance fasse un vœu pour qu’Hortefeux l’exauce. Un piège a été tendu et c’est tout le ministère de l’intérieure et alliance qui sautent pieds joints dedans. Après avoir fait autant de pub sur le copwatching, mode d’action maintenant criminalisé et consideré comme anti flics, c’est un effet de prolifération qui risque d’entrainer d’autres publications dans d’autres villes. De plus, le fait de porter plainte pour du vent sur un acte que nous avons le droit de faire est assez extraordinaire et mènera à une nouvelle défaite judiciaire pour les plaignants.

 

Pour rappel :

 

Voici la saisine numéro 2005-29 concernant les photographies :

 

Avis de recommandations de la commission nationale de déontologie a la suite de la saisine le 23 mars 2005 par Mme Marie Christine Blandin, Sénatrice du Nord.

 

Recommandations :

 

Il parait opportun qu’il soit rappelé aux force d’intervention notamment aux Crs qu’elles doivent considérer comme normale l’attention que des citoyens peuvent porter à leur mode d’action , le fait pour les policier ou les crs d’êtres photographiés ou filmés durant leur intervention, ne peut constituer aucune gêne pour des policiers soucieux du respect des règles déontologiques.

 

Les journalistes et particuliers ont le droit de photographier et de diffuser des photos des forces de l’ordre si elles ne portent pas atteinte à la liberté de la personne ou au secret de l’instruction. Ces mêmes forces de l’ordre ne peuvent pas s’opposer à l’enregistrement de leur image ni confisquer les appareils ayant servi à cet enregistrement.

 

Les seules exceptions sont les forces de l’ordre affectées dans des services d’intervention (Raid, GIGN, GIPN, BRI, sécurité du Président…), à la lutte anti-terrorisme ou au contre-espionnage, en vertu de l’arrêté du 27 juin 2008.

 

Depuis 4 ans, à Lille des photos de policiers en civil sont diffusées de manière régulière. Depuis 4 ans, jamais une plainte n’a été recensée et depuis 4 ans, jamais un flic n’a été agressé. Visiblement, Paris est une enclave ou les fascistes peuvent tenir un colloque international sur l’islamisation mais ou la prise de policiers en photo dans l’exercixe de leur fonction est criminalisée.

 

Que 1000 indymédia paris naissent !

 

 

A lire sur Indymédia Paris :

Copwatch : A l’attention de nos contributrices et contributeurs
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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 16:06

 

 

Les Rroms sont un peuple d'origine indienne, dont les ancêtres ont été déportés de la moyenne vallée du Gange, en Inde du Nord, au début du 11e siècle. Dispersés aujourd'hui dans le monde entier, la plupart des Rroms se trouve en Europe (12 millions environ).

Les Rroms au sens large se subdivisent principalement en Rroms dits "orientaux" (85% du total), en Sinté (souvent appelés Manouches en France ~ 4%) et en Kalés (ou Gitans ~10%), sans compter divers groupes plus petit en nombre mais tout aussi Rroms que les autres Rroms. Au niveau européen, ils sont aujourd'hui sédentaires à 96%.

Peuple sans territoire compact,
les Rroms n'ont jamais eu de revendications territoriales, mais sont liés par une conscience identitaire, une origine, une culture et une langue communes. En France, ils sont environ un demi-million.

Envie de savoir plus? Cliquez ici pour télécharger un historique plus complet

 

 

http://rroms.blogspot.com/

 

Villages d'insertion pour les Rroms - Les camps de la honte !

knowledge-against-prison.gif75% du budget des villages d'insertion est consacré au gardiennage et à la surveillance alors que les statistiques en 2009 démontrent que la part dévolue au gardiennage des administrations pénitientiaires en France n'a été que de 35,9%, soit plus de deux fois inférieure !

Depuis 2006, des « villages d’insertion pour les Rroms » sont mis en place dans des villes de la Seine-Saint-Denis. Y sont placées des familles sélectionnées après une enquête sociale menée par Pact Arim, une association mandatée par la préfecture. Les bénéficiaires, Rroms roumains et bulgares, n’obtiennent aucun titre de travail de la préfecture et ne peuvent donc travailler légalement. Pour ce faire, ils doivent suivre, comme tous leurs concitoyens, la procédure mise en place à la veille de l’entrée de la Bulgarie et de la Roumanie dans l’Union européenne, qui dans les faits rend l’obtention d’un titre de travail quasiment impossible.

Ces derniers jours une information a fait surface depuis le fond opaque où sont développés ces projets pilotés conjointement par la préfecture, des municipalités de gauche, des entreprises et la solidarité bienveillante d’associations dites « humanitaires » qui bouchent les trous  ou forment des judas : 75% du budget de ces villages est consacré au gardiennage et à la surveillance. En effet, des vigiles de sociétés privées sont chargés de garder ces lieux fermés, dont l’accès est interdit à toute personne extérieure, sauf autorisation spéciale délivrée par le gestionnaire.
Ces éléments révèlent que la finalité réelle de ces projets est le contrôle et la surveillance d’une partie des Rroms migrants originaires de Roumanie et de Bulgarie, quand la partie restante, la majorité, est condamnée  à courber l’échine sous la matraque et s’en aller. D’une part les lois  privent des hommes et des femmes, entre autres, de leur droit élémentaire au travail, d’autre part ces projets font croire que la seule manière d’insérer les « hors-la-loi » qu’elle a fabriqués est  de les coincer « dans des villages d’insertion pour Roms ». L’accompagnement social vers l’emploi de personnes qui n’ont pas le droit de travailler relève du camouflage de cette politique d’enfermement et de contrôle menée par les autorités. Cette politique exclut simplement les Rroms qu’elle prétend insérer du champ d’application de la déclaration des droits de l’homme, donc de l’humanité. Que fait la société civile ?
Le collectif Romeurope, rassemblant des associations dites de soutien aux Rroms et financé par la Fondation Abbé Pierre, ne s’est jamais exprimé au sujet de ces projets. Une vingtaine d’associations, pour la plupart membres de ce collectif, dénonçaient fin 2009 l’expulsion de 2200 Rroms de leurs lieux de vie dans la région parisienne. Cependant, aucune mention n’est faite dans le communiqué des « villages d’insertion », par ailleurs présentés comme des alternatives à ces expulsions répétées.
Un article de l’Humanité cite M. Malik Salemkour, vice-président de la Ligue des Droits de l’Homme : « Si encore ces expulsions avaient pour but de mettre ces personnes dans un dispositif pour les prendre en charge… Mais ce n’est pas ça ». Quelques jours plus tard, le 29 décembre, dans un autre article intitulé « Villages d’insertion, un début de solution ? », M. Salemkour s’exprime en ces termes : « Ils sont clairement discutables, autant l’accompagnement social d’insertion par le travail et le logement est une bonne chose, autant il y a lieu de s’interroger sur sa logique ethnique puisque, dans ces villages, il n’y a que des Roms. ». Peut-on rester dans la langue de bois pendant qu’on considère des humains comme de la matière première ? Car « s’interroger » est une chose, répondre à ses questionnements c’en est une autre. Qualifier quelque chose de « discutable » c’est une chose, la discuter réellement c’en est une autre. Pourquoi M. Salemkour, la LDH, Romeurope etc. ne discutent pas ce sujet et ne répondent pas aux questions qu’ils se posent? Qu’est-ce qui les retient ?
La voix des Rroms a demandé par courrier adressé le 29 décembre 2009 à toutes les associations signataires du communiqué susmentionné de prendre une position claire et publique sur les « villages d’insertion », comme La voix des Rroms l’a fait depuis 2007. Sans réponse au 4 janvier, elle a renvoyé un rappel, mais le silence se poursuit.
Dans ces conditions, La voix des Rroms demande à toutes les structures se disant soutenir « les Rroms migrants » : Soit de dire publiquement, clairement et rapidement leur position vis-à-vis des « villages d’insertion », soit de se taire une bonne fois pour toutes et de ne plus « s’indigner » des conséquences d’un traitement qu’elles refusent de dénoncer.

Source  http://rroms.blogspot.com/2010/01/parlez-maintenant-ou-ta...

 

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Loi «pour la protection du sang et de l'honneur allemands » du 15 septembre 1935


Certain que la pureté du sang allemand est la condition nécessaire pour assurer la vie du peuple allemand et animé par la volonté inflexible d'assurer l'avenir de la nation allemande, le Reichstag a décidé unanimement la loi promulguée ici :

 

§1.1. Les mariages entre Juifs et citoyens allemands ou de sang voisin sont interdits. Les mariages consentis malgré cette interdiction n'ont pas de valeur, même s'ils ont été conclus à l'étranger pour ne pas tomber sous le coup de la présente loi.

 

§1.2 L'action en annulation ne peut être formulée que par le procureur.

 

§2. Les relations extra-conjugales entre Juifs et citoyens allemands ou de sang voisin sont interdites.

 

§3. Les Juifs n'ont pas le droit d'employer dans leur ménages des ressortissantes allemandes ou de sang apparenté de moins de 45 ans.

 

§4.1. Il est interdit aux Juifs de hisser et d'arborer les couleurs nationales du Reich.

 

§4.2. Il leur est par contre autorisé d'arborer les couleurs juives. L'exercice de ce droit est protégé par l'État.

 

§5.1. Quiconque contrevient au paragraphe 1 sera puni par une peine de bagne.

 

§5.2. L'homme qui contrevient au paragraphe 2 sera puni par la prison ou le bagne.

 

§5.3. Quiconque contrevient aux dispositions des paragraphes 3 et 4 sera puni d'une peine de prison pouvant aller jusqu'à un an et une amende ou puni d'une de ces peines.

 

§6. Le Ministre de l'Intérieur du Reich décrète les prescriptions administratives et légales nécessaires pour la mise en place et le complément de la loi en accord avec le représentant du Führer et avec le Ministre de la Justice du Reich.

 

§7. La loi entre en application le jour de sa promulgation, le paragraphe 3 n'entrera cependant en application que le 1er janvier 1936.

 

Nuremberg, le 15 septembre 1935

 

Fait lors du Reichsparteitag der Freiheit.

 

HORTEFEUX LE 15 Septembre 2010  ?

 

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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 16:00
"Village d'insertion", quelle arnaque

Avant que des cocktails molotoff se lancent sur des habitations de fortune de Rroms ou d'autres, il est de notre devoir de vous informer d'une grande arnaque, qui porte le nom de "village d'insertion". Concept nouveau d'une politique démagogique, fondamentalement raciste et économiquement et socialement désastreuse, les "villages d'insertion" n'ont rien à voir avec l'image que vous en donnent leur gestionnaires, directement ou via les médias.

 

Village d'insertion et cochon d'Inde

Ne vous y méprenez pas, ce n'est pas l'origine indienne des Rroms qui explique le titre de ce message. C'est l'origine erronée des cochons d'Inde, qui en fait ne sont pas des cochons. Les villages d'insertion, c'est un peu la même chose: tout comme les cochons d'Inde ne sont ni cochons, ni d'Inde, les villages d'insertion aussi, ne sont ni villages, ni d'insertion. Pourquoi?

1. Sauf pour ceux qui ont voyagé dans des pays en guerre, avez-vous déjà vu des villages entourés de tôle avec un maître chien à l'entrée, qui vous empêche d'y accéder? Eh bien, les "villages d'insertion des Roms", comme leurs gestionnaires les appellent, sont fermés et si vous essayez d'entrer, les premiers êtres que vous y verrez ce sont le gardien et son berger allemand. Et ceux-ci risquent de rester les seuls êtres vivants que vous y verrez, car vous ne pouvez pas y entrer. Même les membres de la famille des habitants ne peuvent y entrer. Ainsi, une grand-mère qui a été placée dans un tel village, doit sortir dans la rue pour voir son petit-fils, qu'il pleuve ou qu'il fasse soleil, et elle ne peut pas lui montrer comment elle fait sa cuisine. Est-ce qu'un village c'est comme ça?

2. Ce sont des "villages d'insertion". Est-ce peut-être pour cette raison qu'on empêche des gens d'y entrer? Au-delà de ça, avez-vous vu des gens s'insérer sans pouvoir travailler? Les Rroms qu'on parque dans ces camps (ils ressemblent en effet plus à des camps qu'à des villages) sont originaires de Roumanie et de Bulgarie. Selon la législation en vigueur, pour pouvoir travailler ils doivent obtenir à la préfecture une autorisation de travail. Les préfectures sont bien partie-prenantes dans ces projets de "villages d'insertion", mais elles ne délivrent pas d'autorisations de travail, sauf dans les conditions drastiques établies par une circulaire de décembre 2006, qui rendent l'obtention de celle-ci quasi impossible.

Les gestionnaires de ces camps ce sont des associations bien téméraires pour tenir le discours qu'elles tiennent. A titre d'exemple, l'un des représentants de "Coup de main" se disait surpris de voir que "les Rroms se comportent comme n'importe quelle population". "Pact Arim", prétend que le fait pour les familles de payer un loyer est un pas vers leur insertion. Vous aurez compris, on responsabilise des irresponsables. Payer un loyer, soit, mais avec quel argent, lorsqu'on ne peut pas travailler légalement? Avec de l'argent gagné par du travail illégal, voire pire. Et tout ça, sous l'oeil vigilant d'un Etat qui stigmatise le travail au noir.

Voilà, en quelques mots, la réalité des "villages d'insertion". Vous choisirez la version des faits qui vous semble correspondre le plus à la réalité. Et si vous voulez dénoncer cette pratique, rejoignez notre campagne sur facebook

 

L'éfficacité des villages d'insertion pour Rroms
On vous l'avait dit... Et quelle tristesse que de voir qu'on avait raison! Le Hanul, quartier de Saint-Denis qui existe depuis 10 ans, qui faisait l'objet d'une convention avec la mairie depuis 7 ans, a été rasé. Ses habitants et leurs amis ont été éjectés de force par les CRS le mardi 6 juillet 2010. Le Hanul était cité en exemple dans le rapport du Commissaire aux Droits de l'Homme du Conseil de l'Europe en 2003. Il sera très vraisemblablement cité encore en exemple par cette instance et d'autres, mais désormais certainement pas en tant que bonne pratique.
Retournés vers la mairie suite à cette expulsion, les anciens habitants du Hanul se sont trouvés devant le mur de la bureaucratie froide. La chaleur humaine des contacts précédents avec la municipalité (M. le maire connaît personnellement les expulsés, chez qui il allait comme ami), n'est plus de mise. La mairie a refusé d'ouvrir un local pour accueillir les expulsés, parmi lesquels deux enfants atteints d'un cancer. Saint-Denis et ses élus font beaucoup pour les Rroms! La preuve, les maires de Plaine commune ont fait une conférence de presse le 8 avril dernier, et M. Braouezec, député et président de Plaine commune, a interpellé le gouvernement. Mais surtout, Saint-Denis dispose d'un VILLAGE D'INSERTION! Cela équivaut donc à une carte blanche pour jeter ou laisser dans la rue les Rroms que les gestionnaires de la misère n'ont pas inscrits sur leurs listes sinistres de "matière première prise en charge". La chasse pouvait donc commencer, et elle est bien en route. La police chasse les familles de partout. Posés devant la Basilique de St-Denis avec des tentes jeudi 8 juillet, espérant une réouverture de dialogue avec la mairie, les expulsés ont vu confirmée une fois de plus la position de celle-ci: à la demande de la mairie, une centaine de CRS et autres policiers intervenait vers 23 heures. Ils ont embarqué 24 personnes venues en soutien des expulsés du Hanul:

Selon des militants dyonisiens, c'était la première fois que des arrestations de ce type avaient lieu dans leur ville. L'impressionnante démonstration de force pour réprimer un camp de réfugiés à Saint-Denis n'est pas uniquement liée à l'expulsion du Hanul. Quoi qu'il en soit, voilà un effet de la mise en place de ces camps de réclusion par l'étrange alliance "mairie de gauche - Etat de droite - gestionnaire de la misère humaine". Un effet dont nous nous doutions et que nous avons désormais devant les yeux: l'alternative est réduite: mise en réclusion dans un camp joliment appelé "village d'insertion" dans lequel 75% du budget est affecté au contrôle et à la surveillance, ou bien mise en ligne de mire d'une politique répressive de tous les instants. Même le choix entre ces deux types d'anéantissement de la liberté ne revient aux cibles, puisque ce ne sont pas les Rroms qui décident, mais les gestionnaires des villages d'insertion. Aujourd'hui, ce sont les Rroms roumains et bulgares, pour lesquels la précarité systémique a été bien planifiée et structurée par les décideurs de tous niveaux, toutes couleurs et tous bords. Demain...

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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 17:25
ces brèves sont extraites du site Antirepression Strasbourg qui reste en lien avec la Legal Team.

12:03 Débat : la police aurait-elle provoquer le feu à l’hôtel Ibis ?
bonjour, des témoins occulaires affirment que l’incendie de l’hôtel Ibis au port du Rhin serait du à des tirs de fusées lacrymos et incandescantes tirées d’hélicoptère sur des manifestants. Les casseurs s’en étaient pris aux vitres mais n’y avaient pas mis le feu. info sur "http://bellaciao.org/fr/ un manifestant anti-otan

Strasbourg 04/04/2009, Affaire IBIS  : quelques photos

Magasins, hôtel et poste frontière en feu en marge du sommet de l’Otan
 

commentaire :  On peut se demander où étaient les canons à eau à ce moment là ! ! !
12:44 la police est autour du camps et procede à des arrestations.
Information urgente de la legal team :

La police est autour du village et elle prend position (60 véhicules, 30 fourgons, bus de la gendarmerie mobile, hélicoptère). La police contrôle les sorties du village. On peut craindre une volonté d’évacuation du camp.

 

16h10 confiscations à la sortie du village
Des confiscations de matériel photo et vidéo sont signalées à la sortie du village. Quatre personnes sont conduits à l’hôtel de police pour visionner les enregistrements, dans l’objectif évident d’utiliser son contenu pour les suites juridiques. Pour éviter toute confusion, la confiscation a bien eu lieu en dehors du village.

 

16:34 Attention ! La police cherche des "têtes"

La legal team vient d’apprendre d’une source policière que l’ensemble du dispositif policier qui encercle le village, avait pour but de rechercher des personnes qu’elle a « identifiée ». la police affirme ne pas empêcher les gens de sortir du village.

16:36 interpellation
Un membre de indymedia Londres vient de se faire interpellé avec son matériel en rejoignant le commissariat.
16:36 Attention ! un groupe de facistes en route vers le village

Un groupe de 50 facistes est en train de se déplacer vers le village. Ils sont à la hauteur de la Kibitzenau.

16:54 A propos des fouilles
Plusieurs femmes du village se plaignent du fait que les fouilles (palpations) ne soient effectuées que par des agents de sexe masculin.


17:24 "Etat de siège au Neuhof"
Véritable état de siège au Neuhof :

- les policiers sont partout, ils procèdent à des palpations non réglementaire sur des filles. Elle fouille les personnes et arrête arbitrairement.
- Présence de canons à eau
- La population est excédée de ce harcèlement policier, à tel point que Ries doit s’y rendre.
- Présence autour du camps de 22 bus de CRS cagoulés

 


 


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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 14:23

Benjamin Rosoux et Mathieu Burnel, tous deux désignés par la police comme faisant partie du « premier cercle » d’une prétendue Cellule invisible responsable des sabotages de caténaires de la SNCF, contestent en détail le rapport de la Sous-direction de la police antiterroriste. C’est un montage, un « pur ouvrage de scénarisation », assurent-ils. Ils reviennent aussi sur les conditions de leur garde à vue. Enquête vidéo.







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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 10:34
Paru sur le blog de linter :

  A l'audience en appel, deux interventions sur le fond ont pu convaincre la cour

Un juriste, qui a témoigné sur le fond. Jean-Marc a respecté les règles de la semi-liberté. La révocation avec toutes ses conséquences est sans commune mesure avec les faits reprochés.
Un linguiste, qui a analysé de nouveau la phrase incriminée.

Lors de l'audience, les journalistes,

tellement partie prenante de la réincarcération de Jean-Marc par la campagne impressionnante menée sur l'interview et qui a servi de prétexte à la levée de la semi-liberté, étaient remarquablement absents. Peut-être était-ce mieux comme cela. On en revenait au fond.


- Tous ceux publiés depuis la levée de la semi-liberté dans la rubrique libération, et en particulier: "Que signifie la révocation de la semi-liberté de Jean-Marc Rouillan".
- Et les articles consacrés à ou de Jean-Marc sur linter, en particulier: "Le pays du dedans", magnifique texte sur la prison et "Comment il a vécu l'attente" qui nous ramène à la décision il y a presque un an de semi-liberté ...

Rappelons aussi puisque nous sommes le premier jeudi du mois:
le rassemblement ce jour aussi devant l'AP



Georges Cipiani a inauguré la nouvelle loi sur la rétention de sureté.
Il est passé par le CNO. Il a subi les entretiens divers.
Et il inaugure aussi, la toute-puissance du pouvoir sur les délais de réponse.
"Hors tous délais" comme il le dit lui-même.

Aujourd'hui, nous nous rassemblons devant l'AP comme tous les mois pour la libération des prisonniers d'Action directe. Il est important que nous soyons présents.

linter


Georges Cipriani : le régime d’exception doit cesser !

Après plus de 20 ans de prison, libérable déjà depuis 3 ans, Georges Cipriani déposait il y a plus d’un an une nouvelle demande de libération conditionnelle.


La décision aurait dû lui être signifiée dans les six mois, soit au plus tard en mai dernier, mais la loi Dati sur la rétention de sûreté lui fut appliquée rétroactivement, avant même la publication des décrets d’application d’une loi adoptée dans la précipitation. Ainsi, en juin-juillet, il a été placé pendant six semaines au Centre national d’observation de Fresnes et soumis aux examens multiples d’« experts » prétendant juger de sa « dangerosité ».


La Commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté avait soi-disant deux mois pour rendre son rapport. Son dossier aurait dû être examiné le 5 septembre ; il ne l’a pas été. Ne doutant pas de sa toute-puissance, le pouvoir en place n’hésite pas à bloquer ou à retarder illégalement la procédure et Georges Cipriani ne sait toujours pas quelle sera la date de l’audience.


Les effets de la vengeance d’État vont à l’encontre de l’esprit de la loi, en fragilisant les projets de réinsertion des prisonniers : le logement trouvé par Georges Cipriani est-il toujours disponible ? L’employeur qui était prêt à l’embaucher l’est-il encore, plus d’un an après que le dossier a été monté ?


En attendant, Georges Cipriani aura quand même passé une année supplémentaire en prison...


Régis Schleicher se trouve dans la même situation, après, lui, plus de 25 ans de prison !


Pour dénoncer cet acharnement, soyons nombreux au rassemblement de solidarité


Jeudi 4 décembre, de 18 h à 19 h

En face de la direction de l’Administration pénitentiaire,

carrefour rue de la Verrerie - rue du Renard
Paris 4e
(métro L1-L11 Hôtel-de-Ville).


voir aussi toujours sur le blog de linter :

"Georges Cipriani - Près de 22 ans en prison et "Penser pour résister"

Pour consulter le blog de linter : linter.over-blog.com

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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 20:25

Une émission datant du 22/11/2008   - M.A.M y va franchement  dans ses affirmations d'hallucinée paranoïaque- Les proches témoignent - L'avocat des accusés nous raconte - Christophe Bourseiller nous recadre un peu - Eric Hazan des Eds. " La Fabrique "nous donne sa vision des faits et plus encore ... 
( 11 mns environ).

Aujourd'hui, 02/11, 2 inculpés sur les 9 (J.Coupat et sa compagne) ont été incarcérés, tous restent mis en examen. J.Coupat est à la Santé, Y.Levy à Fleury-Mérogis. . . Vous pouvez leur écrire .


sur France Culture le 22/11/08



Plus d'infos
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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 21:58

 

«Et le rouge resterait toujours au fond», dit Chris Marker

 

En prison, il y a une expression pour  les décrire : « ils sont sans cadavre ». En prison, loin des rhétoriques militantes ou judiciaires, on a le sens du résumé factuel. Sans cadavre mais avec perpétuité, faut-il ajouter. Leurs noms, vous les avez peut-être oubliés, si vous les avez jamais connus : Régis Schleicher, George Cipriani, Action directe.

 

 

"Le fond de l'air est rouge" de Chris Marker 

 

Mardi 25 novembre, on apprenait que Christian Klar, membre de la RAF, non-repenti affirmé, qui vient de purger 26 ans de prison après avoir été condamné, entre autres,  pour son implication directe dans les meurtres d’un procureur fédéral, d’un banquier, et du patron des patrons allemands, Hans  Martin Schleyer, sera remis en liberté parce qu’un « état de droit doit savoir renoncer à la vengeance ».

 

Jeudi 27 : le Tribunal d’application des peines antiterroriste statue sur le sort de Jean-Marc Rouillan. Après examen attentif de son interview à l’Express (voir il sera décidé de le renvoyer en prison pour deux années supplémentaires, ou de lui réaccorder le régime de semi-liberté qui était le sien depuis quelques mois.)

Afin d’éclairer les magistrats sur la teneur réelle de l’article, l’avocat de Rouillan, Me Jean-Louis Chalanset, en a appelé à l’analyse d’une linguiste. Politiques, avocats et intellectuels se sont mobilisés (1).

 

 Jeudi, pour Régis Schleicher et George Cipriani, le premier ayant passé un quart de siècle en prison, il ne s’est rien passé.

 

    Entre militants et justice, le choc est frontal. Les premiers assument une responsabilité collective, et partant, ne discutent pas les faits, la seconde est censée s’attacher aux faits comme aux responsabilités individuelles. Disons que parfois, la justice cède  à la tentation du lot, notamment en ce qui concerne les peines. Surtout lorsque ni les accusés, ni leurs avocats, muselés par le silence de leurs clients, ne vont ferrailler.

 

Ainsi donc, en juin 1987, en compagnie de deux autres co-accusés, Régis Schleicher comparaît-il devant la cour d’assises spéciale pour y répondre de la fusillade de l’avenue Trudaine.

Inutile de préciser que l’argumentaire ci-dessous n’est pas celui de l’intéressé, et ne l’a jamais été. Mais , vingt-cinq ans après, il est parfois bon de rappeler quelques faits élémentaires. En 1983, activistes italiens et français ont rendez-vous avenue Trudaine. Contrôle policier de routine, et en trois minutes, l’histoire du groupe bascule. Deux policiers viennent d’être tués, une troisième  est grièvement blessée ( M.Ade ... ).

Petit problème au procès, tout de même. Les nombreux témoignages, les expertises, tout indique qu’aucun des trois accusés n’a tiré.

 

Régis Schleicher, fils de syndicaliste engagé très tôt dans l’extrême-gauche au moment où celle-ci se délite, se tait. Lorsqu’on l’arrête en 1984, il  27 ans.

En 1987, il est condamné une première fois à la réclusion criminelle à perpétuité, pour « complicité de tentative d’homicide », incrimination alambiquée, qui se décode : il en était, de toute façon.

Quelques années plus tard, deux militants italiens sont jugés, dans leur pays, pour la fusillade Trudaine, qui n’est que l’une des charges qui pèsent sur eux. Ils sont condamnés. L’un des deux, F.F., est depuis un certain temps en liberté..

 

Un an plus tard, il est condamné à la même peine pour sa participation à un braquage avenue de Villiers, qui a fait un mort, côté braqueurs ( il s'agit de Ciro Rizzato militant des COLP .ndlr). Cette fois, il s’agit de « tentative de meurtre ».

 

Jamais Schleicher n’a dit un mot sur ses condamnations.

Mais, puisqu’il est en train de battre tous les records de détention action Directe, tout de même…C’est donc depuis sa cellule – il est alors, comme d’autres, abonné permanent des quartiers d’isolement des prisons – qu’il assiste à la suite, puis la fin d’Action directe, y compris les assassinats de Besse et Audran.

 

Lorsque s’achève sa période de sûreté, en 1999, il se trouve depuis de longues années à Clairvaux, la plus vieille des centrales françaises, plantée en rase campagne troyenne. Il présente alors un dossier de libération conditionnelle comme en rêvent les Juges d’applications des peines.

   Logement, examen du syndicat des correcteurs, qui s’engage par écrit à lui fournir du travail. Par trois fois recalé, il se joint en 2002 à une tentative d’évasion – soit deux portes explosées et dix minutes de sortie sur les toits de la centrale de Moulins : « j’éviterais ainsi l’inanité de constituer des projets de réinsertion dépourvus de sens », avait-il écrit au juge. En 2004, il se verra condamné à cinq années de prison supplémentaires ; un tarif plancher. Peut-être est-il apparu aux juges qu’en effet, les rejets absurdes et répétés de libération  conditionnelle peuvent donner des envies de sauter les murs.

 

Régis Schleicher, côté média, est du genre taiseux. En 25 ans, il n’a guère répondu que deux fois à des questions écrites, celles de Raphaelle Bacqué, du Monde, et celles de Dominique Simonnot,  à Libération, en 2005.

Il vient  alors  de recevoir une quatrième décision du tribunal d’application des peines. Six pages enthousiastes, une expertise psi ravie de l’absence d « impulsivité et instabilité » du sujet et un magistrat bucolique qui cite un extrait de lettre du détenu, «  vivre à la campagne, s’asseoir au bord de la rivière et regarder l’eau… ».  A croire que le TAP en a conçu un véritable attachement pour le prisonnier : il refuse une nouvelle fois de le libérer, puisqu’il a essayé de s’évader  car on ne le libérait pas, si vous me suivez.

   A Libération, Régis Schleicher fait une déclaration qui va lui coûter cher. « A 20 ans de distance, dit-il, force est de constater que l’hypothèse que nous défendions a failli. A moins d’obnubilation, de cécité intellectuelle et d’incapacité à comprendre le mouvement des choses, il convient d’accepter que le mouvement révolutionnaire et le mouvement social nous ont donné tort ». Puis : « De part et d’autre, la mort, le poids de l’absence, des existences brisées, la souffrance des proches. Le bilan humain est lourd. Dans tous les cas, la responsabilité des morts est la nôtre et dans « nôtre » il y a aussi mienne ». Il se réaffirme communiste.

 

Seul, parmi les intellectuels, Chris Marker aura relevé ces propos, qu’il cite en préface à la nouvelle édition du Fonds de l’air est rouge : « il est d’ailleurs incroyable que la seule autocritique intelligente et digne d’Action directe soit passée pratiquement inaperçue », écrit-il (voir aussi là).

 

Inaperçue, mais pas de tous. Pour nombre de « camarades », à commencer par ceux qu’on appelle les « quatre d’AD », Schleicher , vingt et un ans de prison, a trahi. Plus surprenant, il en va de même ou presque parmi ceux qui, tout en précisant d’entrée qu’ils condamnent les faits et gestes d’Action Directe, demandent la libération des prisonniers. Urgences réelles vu l’état de santé de Joëlle Aubron (morte en 2006) et Nathalie Ménigon,  effet pervers des appellations : quatre, ce n’est pas cinq. Le nom de Schleicher n’est plus mentionné que pour la forme, parfois..

 

Le quatrième, George Cipriani, n’est guère mieux loti. On sait si peu sur cet ouvrier engagé dans le mouvement libertaire entré dans Action directe à hauteur de clandestinité et qui n’est apparu publiquement que lors de ses procès.  Le naufrage psychique qui était alors le sien faisait de lui un absent de son propre procès.  Deux perpétuités, lui aussi, et 18 ans de sûreté ( pour complicité, la complicité étant le le mot-clé pour recouvrir le flou des enquêtes ) avec détour pendant de longs mois par l’hôpital psychiatrique. George Cipriani, c’est l’homme entre virgules, dont le nom arrive lorsqu’on a cité les autres, et qu’on oublie aussitôt.

 

Jeudi, devant le palais de Justice de Paris, les soutiens qui avaient fait le déplacement se sont abstenus de sortir tout rappel d’Action directe. Jean-Marc Rouillan ne souhaite plus voir son nom y être associé. Ce sera dur.. Besancenot, lui, a fait un passage rapide.  Les magistrats délibèrent, analyse sémantique qui pourrait prendre jusqu’à deux mois…

 

Mais on ne délibère ni sur Régis Schleicher, ni sur George Cipriani.

 

 

Depuis 2005, Régis Schleicher a publié un roman, Les pacifiants (2), sur la fraternisation entre soldats en 1914-18, un itinéraire au bout de l’utopie ( je me borne à citer la quatrième de couverture, ne l’ayant pas lu entièrement encore). Puis il en a écrit un autre, Contes. Une femme l’attend. Il a un travail. Comme depuis dix ans…

George Cipriani, là-bas dans sa prison alsacienne, a tissé des liens avec des alternatifs locaux, et souhaiterait rester dans la région, pour être près de sa fille, qui vit outre-Rhin.

 

L’un et l’autre ont comme chaque année déposé leur demande. La septième, en ce qui concerne Régis Schleicher.

En août dernier, ils ont étrenné la nouvelle loi Dati sur la libération conditionnelle et été expédiés au Centre National d’Orientation de Fresnes, pour y être soumis à divers examens. On a dû aller vite, au ministère, car on a oublié de spécifier dans quels délais la commission devait se prononcer… Un décret du 3 novembre dernier est venu réparer l’oubli. Il n’y  en plus, de délai.

    

   Et donc, alors que tous les détenus passés par le CNO  avec Schleicher et Cipriani ont reçu leurs réponses,  il attendent toujours.

 

Décembre, janvier ? Le Tribunal d’application des peines antiterroriste envisage de faire un lot, allez hop, Action Directe Lyon ( autre groupe dont l’histoire, le parcours et les condamnations n’ont rien à voir )-( E. Balandras, M. Frérot  et consort. ndlr). Le lot, on le sait, ne tourne pas souvent à l’avantage de ceux qui en font partie… Le lot, c’est même le contraire du principe de l’individualisation des peines, si chère à notre droit.

 

« Pour lui comme pour d’autres », écrit Chris Marker, « le fond de l’air était, serait toujours rouge. »

 

Et le rouge toujours resterait au fond.

 

On est au rouge, en effet. Peut-être serait-il temps d’en revenir au droit. Lors de l’affaire Marina Petrella des Italiens s’étonnaient sur Mediapart : comment pouvez-vous nous juger, alors que vous faites pire ici en France ? Peut-être serait-il temps d’en revenir aux basiques d’un état qui, comme disent les Allemands, « doit savoir renoncer à sa vengeance ».

 

 

  Photos :

Les deux photos de la centrale de Clairvaux sont extraites du travail réalisé en 2001-2002 par Eric Aupol, récemment exposé à la Maison européenne de la photographie.

TC, le détenu qui figure sur l’une d’entre elles, et avec lequel le photographe avait noué des liens, s’est suicidé peu de temps après sa libération.



 (1) De nombreux avocats pénalistes, des intellectuels et artistes, au nombre desquels Mouloud Aounit, Daniel Bensaïd, Yves Boisset, Gilles Perrault, Tardi, Bernard Langlois, Jean Marboeuf, Gérard Mordillat, etc, ainsi que des personnalités espagnoles et italiennes. Un tract a été distribué, signé notamment de  AL, Les Alternatifs, LCR, NPA, PCF, Les Verts (commission Justice) ; AGEN, Collectif Georges Abdallah, Droits devant!!, Libérez-les!, NLPF!, Ras les Murs, SRF, US Solidaires, Sud éducation Paris... 

 (2) Les pacifiants, Régis Schleicher, Chez E-dite, 18 euros 

 

 

 

Publié sur Mediapart : http://www.mediapart.fr

 

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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 15:44

 

Un village qui vivait bien peinard avec son épicerie, sa maternelle, son manque de gare . 

 

 

Sabotage SNCF : demande de remise en liberté

LE MONDE | 29.11.08 | 13h04  •  Mis à jour le 29.11.08 | 13h04



Dans le huis clos de la chambre d'instruction de la cour d'appel de Paris, les juges ont examiné, vendredi 28 novembre, les appels formulés par Julien Coupat, Gabrielle H., Manon G. et Benjamin R. de leur placement en détention provisoire. Incarcérés depuis le 15 novembre, ils représentent, avec Yldune L. - dont le recours sera examiné mardi 2 décembre -, le "noyau dur", selon l'expression du parquet, des neuf jeunes de Tarnac (Corrèze) arrêtés le 11 novembre. Sous le coup d'une accusation d'association de malfaiteurs à visée terroriste, ils sont soupçonnés d'avoir commis des dégradations sur des lignes ferroviaires "dans une perspective d'action terroriste" (Le Monde du 21 novembre).

 

Leur avocate, Irène Terrel, a plaidé leur remise en liberté pendant le temps de l'instruction en dénonçant une "affaire instrumentalisé de façon politique et médiatique" contre des jeunes "qui avaient pour idéal de pouvoir mener une vie différente et d'avoir un regard critique sur notre société". Le parquet a requis leur maintien en détention. Au même moment, à l'extérieur, une cinquantaine de personnes qui scandaient "libérez les prisonniers" étaient expulsées du palais de justice par des gendarmes et des CRS venus en nombre.

L'appel de Gabrielle H. contre le mandat de dépôt dont elle fait l'objet à Fleury-Mérogis ayant été enregistré comme une demande de mise en liberté, le juge des libertés et de la détention (JLD) avait décidé, mercredi 26 novembre, de sa libération sous contrôle judiciaire, comme c'est le cas pour quatre autres jeunes interpellés mais non poursuivis pour les dégradations des voies SNCF. Le parquet s'y est aussitôt opposé par référé. Le 27 novembre, le domicile de cette femme de 29 ans, à Tarnac, a de nouveau été perquisitionné par la police.

"Aucun permis de visite n'a encore été délivré pour les familles", s'insurge Me Terrel, qui dit avoir reçu des "centaines" de lettres de soutien en faveur de ses clients. "La présomption d'innocence est bafouée", ajoute-t-elle. Les juges rendront leur décision mardi 2 décembre.

 

Isabelle Mandraud


La région du Limousin coupe les vivres à l'épicerie de Tarnac

La petite épicerie de Tarnac (Corrèze) a vu ses subventions gelées. La commission permanente du conseil régional du Limousin, réunie le 21 novembre, a décidé à l'unanimité de ses 28 membres d'ajourner la demande d'aide à la création d'entreprise faite par "le magasin général" de Tarnac, d'un montant de 4 000 euros. Cette décision fait suite à l'initiative d'un élu du MoDem, Jean-Jacques Belezy, arguant que le dossier avait été présenté par des "personnes mises en cause dans l'affaire du sabotage des lignes TGV". L'un des trois gérants, Benjamin R., fait partie des personnes interpellées le 11 novembre et incarcérées. L'épicerie avait obtenu une première subvention de 1 000 euros le 26 juin. Des élus locaux du plateau des Millevaches s'émeuvent du gel de ce dossier.

 

Article paru dans l'édition du 30.11.08

 

Annexe :

 

Arrestations de soutiens aux inculpés de Tarnac

Aujourd'hui il y avait l'appel contre la mise en détention provisoire
des personnes de Tarnac.

Une centaine de personnes étaient présentes au tgi (de Paris) pour
demander leur remise en liberté.

Une des personnes présentes a été extraite du groupe et interpellée vers
14h30. Elle se trouve actuellement en garde à vue à Chatelet (la garde à
vue a été signifiée)

Parmi les autres personnes, une cinquantaine a été encerclée et
interpellée vers 15h. Ils ont tous été conduits au commissarait de la
rue de Clignancourt. (puis relachée après un contrôle
d'identité).

 

Compléments d'infos :

Des Interviews sous forme de vidéos et radio (France Culture)  ->   ICI

 

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